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La question de la rénovation énergétique est aujourd’hui au cœur de nos préoccupations. En effet, les enjeux environnementaux actuels nous poussent à repenser notre mode d’habitat. Au-delà des considérations écologiques, les déperditions de chaleur et une mauvaise isolation de nos logements ont des conséquences non négligeables sur notre santé et sur notre facture d’électricité. C’est pourquoi elle n’est pas à prendre à la légère. Toutefois, les travaux de rénovation d’isolation représentent un coût, ce qui peut en dissuader certains. Toutefois, il existe des solutions. Quelles sont les aides pour l’isolation d’une maison ? Voici quelques pistes à explorer.

REFAIRE SON ISOLATION, OUI, MAIS A QUEL PRIX ?

Une bonne isolation thermique est un gage de rendement énergétique. Elle permet d’éviter les déperditions de chaleur et d’ainsi réduire votre facture énergétique, tout en garantissant un confort intérieur. Les nouvelles normes environnementales obligent aujourd’hui les propriétaires à garantir la bonne isolation de leur logement. Des travaux d’isolation permettent donc de valoriser votre bien sur le plan énergétique. Il existe plusieurs moyens de garantir une bonne isolation de votre maison.

Quel type d’isolation ?

Une bonne isolation peut vous permettre de réduire jusqu’à 25% votre facture énergétique ! Il existe plusieurs façons de garantir l’isolation thermique d’un logement. Voici quelques exemples :

  • L’isolation thermique par l’extérieur (ITE)   :  cette technique consiste à isoler la face externe des murs par la pose d’une couche d’isolant thermique et d’un revêtement de finition ou par l’application d’un enduit isolant.
  • L’isolation par l’intérieur  : cette technique consiste à isoler les mûrs d’un logement par l’intérieur. En plus des pertes thermiques par les murs, de nombreuses fissures et ouvertures génèrent des fuites d’air chaud vers l’extérieur, ou encore l’arrivée d’air frais à l’intérieur.
  • L’isolation de la toiture  : on estime à 30% les déperditions de chaleur par la toiture. C’est pour cette raison que la rénovation de cette partie de votre logement n’est pas à négliger. Elle peut s’accompagner d’un aménagement de vos combles afin de compléter votre isolation.
  • Le double vitrage  : il s’agit aujourd’hui d’un incontournable, permettant de garantir à la fois l’isolation thermique et phonique de votre logement.

De quelles aides peut-on bénéficier ?

Il existe de nombreuses possibilités de subventions. Voici quelques pistes :

  • Crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE) : il s’agit d’un dispositif fiscal permettant aux ménages de réduire leur impôt sur le revenu d’une partie des dépenses occasionnées par d’éventuels travaux de rénovation énergétique. Cette option est valable pour les logements, maisons individuelles ou appartements considérés comme résidence principale achevée depuis plus de deux ans. Les dépenses éligibles au CITE sont les dépenses relatives aux travaux d’isolation du logement ou d’équipements permettant de réduire la consommation d’énergie ou les émissions de gaz à effet de serre.
  • Subvention de l’Agence nationale de l’habitat : elle propose des subventions aux propriétaires cherchant à réaliser des travaux énergétiques, qu’ils soient occupants du logement ou bailleurs. Pour être éligible, le logement en question doit avoir été construit il y a plus de 15 ans. Le montant maximal pour des travaux d’isolation est de 20 000 €. Les travaux doivent se traduire par une nette amélioration de la performance énergétique : 25 % minimum pour un propriétaire occupant, 35 % pour un bailleur.
  • Eco-prêt à taux zéro  : il s’adresse à tous les propriétaires, occupant ou bailleur, sans condition de ressources. Toutefois, votre maison doit être déclaré comme résidence principale et avoir été achevée avant le 1er janvier 1990.
  • Prime énergie des fournisseurs  : dans le cadre des Certificats d’Économies d’Energie (CEE), les fournisseurs d’énergie (EDF, Engie, Total…) proposent des aides pour la réalisation de travaux d’économies d’énergie sous réserve qu’ils soient effectués par un professionnel reconnu garant de l’environnement (RGE).

Ce ne sont là que quelques exemples, il en existe d’autres, mais cela permet d’avoir une idée des possibilités, pour ne pas se décourager !