Avoir un toit au-dessus de la tête, c’est bien, mais être à l’aise avec l’apparence de son logement, c’est encore mieux. Il ne suffit pas d’avoir un habitat bien isolé, bien chauffé, bien équipé, il faut aussi que l’esthétique de votre logis vous corresponde. Quoi de plus esthétique et personnel que les couleurs ? Mais avant de vous lancer, savez-vous comment organiser un chantier de peinture efficace et productif ? Quelques conseils pour vous !

Bien choisir sa couleur, sa base et sa finition

Vous devez d’abord vous interroger sur l’ambiance que vous souhaitez donner à votre pièce. Pour ce faire, il est essentiel de bien réfléchir aux couleurs de peinture que vous allez adopter :

  • Si vous voulez que votre pièce dégage une ambiance chaleureuse, optez pour des couleurs chaudes, dans le spectre allant du jaune au marron, en passant par l’orange et le rouge.
  • Pour une pièce plus fraîche, plus contemporaine voire Pop-Art, vous opterez pour des tons allant du bleu au vert. Le violet et le gris sont aussi des options.
  • Ne pas oublier le blanc, nuance universelle qui apporte de la sobriété tout en faisant ressortir les autres éléments de la pièce.
  • Les pièces d’eau se prêtent plus aux couleurs froides telles que le bleu et le blanc, mais rien ne vous empêche de jouer la carte de l’originalité et de raviver votre salle de bain ou votre cuisine !
  • Ne négligez surtout pas les couleurs de vos chambres, car un mauvais choix de couleur pour l’espace le plus intime de votre maison peut grandement influer sur votre humeur, celle de votre partenaire ou de vos enfants. Il est par exemple bien connu que le rouge perturbe l’endormissement.

Une fois vos couleurs sélectionnées, la base n’est pas à négliger. Selon l’état de votre mur, vous devrez d’abord prévoir un enduit de rebouche et/ou de lissage afin d’uniformiser votre support avant de peindre. Une fois cela fait, choisissez une sous-couche adaptée à votre support, afin d’assurer que la peinture tienne et réduire les risques de défauts.

La finition joue une grande part dans la réussite esthétique de votre peinture, choisissez-la donc avec pertinence. Trois types de finition s’offrent à vous :

  • La finition mate. Elle vous permettra de masquer les défauts légers de vos surfaces.
  • La finition satinée. Pas encore brillante, mais pas tout à fait mate, elle pourra illuminer subtilement votre pièce.
  • La finition brillante. Déconseillée sur un mur (elle ferait ressortir les défauts), la finition brillante peut en revanche raviver les portes et les meubles !

Choisir les bons outils

Un ouvrier n’est rien sans ses outils, mais que dire d’un bon ouvrier qui a les mauvais outils ? Petite liste non exhaustive des outils de peinture et de leur utilisation :

  • le pinceau, aux différents formats, pour les petites surfaces, les détails, et les zones délicates
  • le rouleau, pour peindre des grandes surfaces
  • la perche, qui permet de fixer un rouleau à son extrémité, afin d’atteindre les surfaces qui ne sont pas à portée de bras
  • le bac à peinture, pour contenir la peinture et éviter de la faire « baver » partout.
  • la grille d’essorage, qui vient s’ajouter au bac à peinture pour ne pas gaspiller la peinture
  • le ruban de masquage viendra protéger les surfaces que vous ne souhaitez pas recouvrir (plinthes, rebords de fenêtre…)
  • la bâche de protection empêchera le sol et le meuble d’être touchés par la peinture

Calculer sa quantité de peinture

Pour connaître la quantité de peinture nécessaire, vous devrez calculer la surface à peindre. À cet effet, mesurez tous les supports et additionnez leurs surfaces respectives.

Par exemple, un mur qui mesure 2,50 mètres sur 4 mètres représentera 12m² (2,5 x 4m). Vous compterez donc 12m² par couche, soit 24m² pour les deux couches nécessaires. Une peinture couvre généralement 10m² par litre, donc dans notre cas, il vous faudra au minimum 24 / 10 = 2,4 litres. N’hésitez pas à lire les indications sur les boites de peinture, car la surface couverte par une peinture peut varier d’une marque à l’autre.

À vos pinceaux !